Authentique poète du piano (dixit Enrico Rava) le jazzman Milanais Stefano Bollani revient sur le label ECM avec l'album "Joy In Spite Of Everything".Le pianiste italien Stefano Bollani s’est imposé ces dernières années comme un artiste à la virtuosité éblouissante, doué d’une sensibilité rare et profonde. Il sort l'album "Joy In Spite Of Everything" accompagné de la rythmique danoise déjà présente dans son album en trio "Stone In The Water", Jesper Bodilsen à la contrebasse et Morten Lund à la batterie, ainsi que par deux immenses musiciens américains : le guitariste Bill Frisell et le saxophoniste Mark Turner.
Stefano Bollani a enregistré les neuf compositions originales de l’album au Studio Avatar de New York "sans concept prétexte ni de grande préparation" :
“On est entré en studio alors même qu’on n’avait pas encore eu l’occasion de tous se rencontrer. Je ne connaissais pas Bill par exemple, Jesper et Morten non plus, d’ailleurs. Et Morten n’avait jamais joué avec Mark. Mais c’est ce que j’aime dans le jazz : on y va et on voit ce qui se passe.”
“On est entré en studio alors même qu’on n’avait pas encore eu l’occasion de tous se rencontrer. Je ne connaissais pas Bill par exemple, Jesper et Morten non plus, d’ailleurs. Et Morten n’avait jamais joué avec Mark. Mais c’est ce que j’aime dans le jazz : on y va et on voit ce qui se passe.”
L’album fait alterner différentes configurations orchestrales, allant du duo au quintet en passant par le trio et le quartet. Les humeurs également sont changeantes : ironie et mélancolie se côtoient dans deux plages où le trio est rejoint par Turner : “No Pope No Party”, évoquant lointainement l’univers de Thelonious Monk ; et la ballade méditative “Las Hortensias.” Ailleurs (“Alobar e Kudra,” interprété en trio) des effluves de musique nord-africaine viennent se mêler au lyrisme résolument latin du thème, tandis que la pièce centrale de l’album (“Vale”, un morceau de 12 minutes joué en quintet) se développe à la manière d’une nappe de brouillard dans la nuit. “Tales From the Time Loop,” longue pièce pour quintet animée tout du long d’une intensité rythmique saisissante, donne l’occasion à Bollani de démontrer toute sa verve lyrique.
source Fip.
source Fip.